Hello les frontaliers, Je me demandais si certains d'entre vous auraient des tuyaux pour trouver un logement correct sans se ruiner quand on bosse en Suisse. Je sais que c'est un peu le parcours du combattant, alors si vous avez des sites web à conseiller, des coins plus abordables que d'autres, ou même des erreurs à ne surtout pas faire, je suis preneuse ! Merci d'avance pour votre aide.
C'est clair que c'est un défi ! Pour compléter, je suis tombée sur cette vidéo YouTube avec quelques astuces. Bon, c'est pas miraculeux, mais ça donne des pistes :

En gros, ils parlent de l'importance de bien définir son budget et d'étendre sa zone de recherche.
Merci Sophie75, la vidéo est intéressante, ça donne des pistes à explorer. C'est toujours bon d'avoir des ressources comme ça sous la main pour se faire une idée des options.
C'est vrai que bien définir son budget, c'est la base. Perso, j'ai fait une simulation hyper précise de toutes mes dépenses, y compris les imprévus (genre, la taxe d'habitation qu'on oublie toujours...). Ça m'a permis de voir plus clair et de pas me surendetter.
Sirocco39, c'est exactement ça. La simulation de budget, c'est *vraiment* sous-estimé je trouve. Les gens voient le salaire suisse et pensent que tout est permis, mais la réalité les rattrape vite. Je me souviens avoir lu une étude – je ne sais plus où, désolée – qui montrait que près de 40% des frontaliers surestiment leur capacité financière une fois installés. Ils ne prennent pas assez en compte les frais annexes, les assurances (qui coûtent une blinde en Suisse, même si tu es assuré en France), les transports (si tu dois prendre la voiture, le prix de l'essence et l'entretien, c'est pas donné), sans parler des loisirs. Et puis, il y a un truc que personne ne dit assez : le coût de la vie « sociale ». Si tes collègues font des sorties au restaurant à Genève tous les midis, et que tu dois refuser à chaque fois parce que ton budget ne le permet pas, ça peut vite devenir pesant. Mieux vaut anticiper ça aussi. L'idéal, c'est de se faire un tableur avec *toutes* les dépenses possibles, en étant pessimiste sur les coûts. Mieux vaut avoir une bonne surprise qu'une mauvaise. Et si on peut, mettre de côté l'équivalent de 3 à 6 mois de loyer pour les imprévus, c'est une sécurité non négligeable. Penser aussi à la garantie locative suisse qui est élevée, comme dit dans les infos complémentaires.
En plus du budget hyper détaillé, ce qui peut aider, c'est de regarder les offres de colocation. Pas forcément le truc le plus fun, mais ça peut vraiment baisser le coût du logement, surtout au début. Y'a des sites spécialisés, genre WG Zimmer, ou des groupes Facebook dédiés aux expats et frontaliers. Faut juste bien choisir ses colocs, évidemment... et bien lire le contrat de bail.
Yes, grave ça les colocs !
WG Zimmer, je note, merci pour le tuyau. J'ajouterais de bien verifier les clauses de solidarite dans le bail... Ça peut eviter des surprises.
La colocation c'est une option, c'est sûr, mais faut tomber sur des gens compatibles. J'ai une amie qui a eu une mauvaise expérience avec ça, des histoires de vaisselle qui traîne et de bruit la nuit... Bref, ça peut vite tourner au vinaigre si on n'est pas sur la même longueur d'onde. Sinon, oui, les clauses de solidarité, c'est essentiel de bien les lire. En parlant de contrat, il faut aussi faire gaffe aux petites lignes concernant l'état des lieux. C'est fou ce qu'on peut vous faire payer pour des rayures à peine visibles... Donc bien inspecter le logement avant de signer quoi que ce soit.
Complètement d'accord pour l'état des lieux ! J'ai un ami qui s'est fait avoir avec ça. Depuis, il prend des photos de TOUT avant d'emménager, même des trucs qui paraissent insignifiants. Ça lui a servi de preuve quand le propriétaire a essayé de lui facturer des réparations qui étaient déjà là.
C'est clair que l'histoire de ton pote avec l'état des lieux, ça fait froid dans le dos 🥶. Prendre des photos, c'est devenu un réflexe que je conseille à tous mes clients, même si ça peut paraître excessif. Et pour appuyer ce que tu dis, j'ai vu passer des chiffres intéressants récemment. Une étude de l'ASLOCA (l'association suisse des locataires) révélait que près de 25% des litiges locatifs concernent l'état des lieux. C'est énorme ! Et dans plus de la moitié des cas, c'est le locataire qui est lésé. Donc, la prudence est vraiment de mise. D'autant plus que, toujours selon cette étude, le coût moyen d'un litige lié à l'état des lieux s'élève à environ 3000 CHF (soit à peu près 3100€ au cours actuel). Ça fait réfléchir avant de prendre ça à la légère, hein ? 😲 En tant que conseiller financier, j'insiste toujours sur l'importance de prévoir ce genre de "dépenses imprévues" dans son budget. Parce que, soyons réalistes, même avec la meilleure volonté du monde, on n'est jamais à l'abri d'une mauvaise surprise. Et si on n'a pas de coussin de sécurité, ça peut vite devenir compliqué. La garantie locative en Suisse, par exemple, peut représenter jusqu'à trois mois de loyer... C'est une somme considérable, surtout quand on démarre. 🤔 Pour compléter, je dirais qu'il faut aussi se méfier des "arrangements à l'amiable" avec les proprios. Du genre, "ne vous inquiétez pas pour cette petite fissure, on verra ça plus tard". Non, non et non ! Tout doit être noté noir sur blanc sur l'état des lieux. Sinon, c'est la porte ouverte aux abus. Et puis, il faut conserver une copie de tous les documents (bail, état des lieux, quittances de loyer, etc.) pendant au moins cinq ans. Ça peut toujours servir en cas de problème. Enfin, pour ceux qui ne sont pas familiers avec le droit suisse, il peut être judicieux de se faire accompagner par un avocat ou un spécialiste en droit immobilier lors de la signature du bail. C'est un investissement qui peut s'avérer très rentable à long terme. 👍
Je chipote peut-être, mais conseiller de prendre un avocat avant de signer un bail, ça me semble un peu excessif pour la plupart des situations. Bien sûr, si on a le moindre doute sur une clause spécifique ou si on ne comprend pas bien le contrat, c'est une bonne idée de demander conseil. Mais de là à systématiser la consultation d'un avocat, je pense que c'est aller un peu loin. Il existe des associations de locataires qui peuvent très bien renseigner, et ça coûte beaucoup moins cher.
Sophie75, tu as raison de souligner que systématiser le recours à un avocat, ça peut paraître un peu... comment dire... disproportionné pour beaucoup. Faut pas non plus flipper les gens pour rien. Cela dit, mon rôle de conseiller en investissements, c'est aussi de les sensibiliser aux risques potentiels et de leur donner les outils pour s'en prémunir. Après, chacun fait ses choix, évidemment. Tu parles des associations de locataires, et c'est une excellente alternative. L'ASLOCA, dont je parlais plus haut, propose des consultations juridiques à des tarifs bien plus abordables qu'un avocat. D'ailleurs, en creusant un peu, j'ai trouvé des chiffres intéressants à ce sujet : selon une enquête récente, le coût moyen d'une consultation juridique auprès d'une association de locataires en Suisse est d'environ 150 CHF (à la louche, 155 euros), contre 300 CHF (310 euros) de l'heure pour un avocat spécialisé en droit immobilier. On parle donc du simple au double ! Ça peut peser dans la balance, surtout quand on a un budget serré. Et puis, il faut savoir que ces associations sont souvent très compétentes et connaissent bien les spécificités du droit locatif suisse. Elles peuvent donner des conseils pertinents et aider à négocier avec le propriétaire en cas de litige. Et dans pas mal de cas, ça suffit amplement pour régler le problème sans avoir besoin de faire appel à un avocat. Donc, pour résumer, je dirais que consulter un avocat avant de signer un bail, c'est peut-être un peu *too much* pour la majorité des situations. Mais il ne faut pas hésiter à se renseigner auprès d'une association de locataires si on a le moindre doute. C'est une solution économique et efficace pour se protéger et éviter les mauvaises surprises. Et ça, ça vaut de l'or !